Rain Madoka. [ Fini ]

Concernant le personnage :


Nom : Madoka

Prénom : Rain

Âge : 19 ans

Village désiré : Déserteur ou Jigoku Chijou

Affinité : Genjustu - Katon

Histoire du personnage :

Rain est un enfant de la souffrance. Un enfant né au milieu de la haine.
Des cris stridents déchirent l’air, les respirations saccadées d’une femme qui met au monde un enfant. Cette femme ne survivra pas. Et les cris se meurent pour laisser la place a ceux de celle qui prendra la vie de mère. Rain naît un jour de pluie, un jour funèbre. La pluie bat son plein, on fête une naissance, mais on pleure la seule femme qu'il n'est jamais aimé le père de Rain. Izusu Madoka est morte, et son père ne pardonnera jamais a sa fille d’avoir pris la vie de sa tendre.
Rain subit une éducation très stricte, et son père lui rendra la vie dure, et ne lui donnera aucune tendresse ou affection alors que sa mère le lui avait demandé sur son lit de mort. Rain est fille unique et héritière d’une grande famille du village de Kiri. Elle est « condamnée » a devenir une grande Kunoichi sinon elle déshonorerait sa famille et son père qui ne la tient déjà pas dans son cœur. Elle souffrira de ce manque d’affection. Elle maudit les jours de soleil un peu plus chaque jour, préférant se cacher aux yeux de tous, préférant cacher le fait qu’elle ressemble tellement à sa mère. Une ressemblance étrange. Son père ne l’ayant jamais vraiment regarder la découvre un jour, et ses sentiments changent, mais pas de le bon sens du terme.

[ La suite est racontée par Rain ]

« Je suis née, il y a 19 ans de cela dans un village que l’on nomme Kiri. Le village de l’eau comme il est souvent qualifié. J’étais destinée à avoir une vie hors du commun lorsque mes parents faisaient des projets. Ils s’aimaient. Et m’aimait alors que je n’étais même pas née. Comment est il possible de m’aimer moi qui n’aime personne et qui n’a jamais été aimée ? Je suis née, après des heures et des heures d’agonie. Ma mère Izusu était paraît il la plus belle femme qu’on avait pu connaître au village de Kiri. Et je l’ai tuée alors que je n’avais même pas un an. On m’appelle « l’enfant de la mort » Je n’avais rien demandé, même pas que l’on me mette au monde. Et si mon existence ne sert à personne, elle me servira à moi.
On me donna une rude éducation, l’éducation normalement réservée au garçon, mon père voulait des garçons après ma naissance mais il n’en eu pas l’occasion, c’est tant mieux. Je le hais et il me hait. On parlait de moi tout le temps, si jamais je n’arrivais pas à la hauteur de mon père, je ne serais jamais rien. Vous voulez savoir ? Je suis rien, puisque je ne suis jamais arrivée au niveau de mon père, je l’ai dépassé. Je suis supérieure en tout point à mon père. Je suis Rain, je suis celle qui ne connaîtra jamais, et si même mon propre père n’est pas capable de me regarder moi, et non le visage de ma mère à travers moi, alors personne ne le pourra. Et je ne laisserais personne le pouvoir. Je suis Fille unique, je suis une fille détestée. Je vis enfermée, je ne connaissais pas le monde extérieur. Je vis tels un ermite entouré de domestique à mon service. Je suis héritière et folle. Je vis dans une bulle depuis 14 ans et aujourd’hui mon père m’a regardé et j’ai compris qu’il voyait en moi : ma mère. C’est ainsi que ma vie a changé. Je suis la réplique blonde de ma mère avec quelques petits détails parfait en plus. Et mon père l’a vu, lui, mais de la façon dont on voit sa fille. Je suis la fille maudite, on ne m’aime pas, on me désire. Mon père m’a désirée, comme on désire une femme, et j’aurais pu en payer le prix fort, mais, je suis folle. C’est un jour de pluie, que Rina m’a laissée tomber et Yuki a pris place dans ce corps écorchée par la folie et la fatigue.
Ce jour de pluie, mon corps s’était affalé sur le sol, attendant un rayon de soleil à maudire ou la permission de partir m’entraîner au Katana que je maniais déjà avec une insolente perfection. Seulement je n’eu rien des deux choses que j’exigeais. La porte s’ouvrit, et j’entrevis mon père , sa massive carrure, à laquelle la mienne n’aurait pu faire, mais j’étais rien, et tout. Je suis supérieure à lui, mon katana si loin de moi et si proche de lui. Yuki, je t’en prie. Je me levais et regarda mon père en biais, j’avais 14 ans et m’apprêtais à tuer mon père, seulement, je n’allais pas m’arrêter pas. Le meurtre entraîne ma frénésie, je savais que je ne pourrais me stopper, et pourtant, Yuki en a décidé autrement.

-Rain, mon amour, allonge-toi, me dit-il calme

Je le regardais, je me souviens que mon sang n’eu pas le temps de faire un tour complet que je tenais déjà mon katana en main prête à m’en servir. Je me souviens que Rina tentait de me calmer mais elle ne pouvait rien, elle ne pouvait plus rien. J’ai regardé mon père une dernière fois, avant de le tuer avec un plaisir immense, le coula le long de ma lame. Je ne pensais pas prendre autant de plaisir a tuer quelqu’un, même une personne que j’étais sensée aimer. J’étais couverte du sang de mon père et j’en riais. Qui étais je pour prendre la vie de cet homme ? J’étais la seule qui pouvait la faire alors j’en ai pris le droit. Yuki ne s’est pas arrêtée, c’était mal me connaître. C’était mal la connaître. La maison était vaste, mes domestiques assez nombreux pour abreuvoir la soif de sang qui m’envahissait. Ce jour de pluie, j’ai décimé les restes de ma famille, me laissant seule Madoka sur terre, et j’en suis terriblement fière. Je fus alors prise sur le faîte, on avait entendu les cris déchirants des femmes, des hommes s’écroulant sous ma lame sanglante, et mes rires sadiques. Rina avait prit la place, et Yuki s’était endormie jusqu’au prochain appel. Et on me découvrait dans une mare de sang, seule, en pleur, Rina si fragile au milieu de cadavres. Le Kimono défait par l’effort, et les jambes nues tâchées de sang. Je me souviens du regard paniqué des gardes venus me chercher. . On m’avait emmené, on m’avait attachée comme une bête, et présenté à un incapable ayant trop peur de moi, on me connaissait comme instable, je l’étais, je le suis encore aujourd’hui.
Le lendemain, j’étais partie.
J’avais retrouvé mes appartements chez moi, et pris des affaires afin de pouvoir déserter le cœur léger. On pouvait me priver de mes biens, je m’en fichais, on m’avait privé de la raison et c’était tout ce qui m’importait. Je vivais pour voir Kiri à feu à sang, je vivais pour tuer, c’était une évidence, j’avais tué ma propre mère, j’étais prédestinée. Je erre, de village en village, de bourg en bourg. J’avais goûté l’âpre goût du sang et j’en inondait ma bouche aussi souvent mes pulsions me guidaient. Je ne veux pas que l’on me recherche, je veux que l’on me laissent vivre comme je l’entend, comme je l’ai toujours fait. Mon histoire n’est pas terminée. Lorsque je suis partie, j’avais seulement 15 ans et je savais que je ne pouvais vivre sans rien étant habituée à vivre dans le luxe le plus complet et le plus insolent. J’étais jeune et impulsive. Un jour ou j’avais retrouvé mon calme, on m’avait recueilli, ils n’avaient pas eu la chance d’avoir une fille. Quelle chance allait il a m’avoir. Pourtant faible comme j’acceptais de vivre avec eux, s’ils ne parlait à personne de son existence. Mais elle avait oublier une chose j’étais instable. Je vécus presque, deux ans en leur compagnie, ils étaient charmants. Ils auraient fait des parents parfaits s’ils avaient été des personnes plus fortes. Yuki ne voulant pas blesser Rina, tuait autre part quand la nuit se levait. Seulement c’était comme demander au diable de ne pas pactiser. Un jour alors que je tenais compagnie à ma seconde mère, elle se coupa et son coula. Mes yeux s’assombrissent. Je me souviens de la supplication qui hurlait en moi de ne pas la tuer. Yuki en avait plus qu’assez et elle décapita sa mère avec le même plaisir qu’elle avait tué un famille entière la nuit dernière. La tête roula à mon côté, et je vis celui qui me servait de père horrifié. Il hurlait, me demandait pourquoi je l’avais tuée.

-Parce qu’elle s’est coupée tiens. Avais je répondu.

Je me levais, et m’élançait vers lui et l’égorgeait comme on égorge un porc. Je pris un plaisir immense. Seulement j’avais blessé une partie de moi qui aimait se mode vie. Mais après cela, il était certains que rien ne pouvait apaiser ma soif de sang. Je léchais le sang sur la lame tachée, le fort goût m’enivra et je désertais les lieux comme une voleuse. Je suis alors à l’aube de mes 17 ans. Je ne savais pas que l’on me recherchait, en tant qu’enfant de la mort. J’étais répertoriée comme dangereuse et instable. Ils avaient du pousser la réflexion loin pour trouver cela. Je errais encore et toujours sans vraiment savoir ce que je cherchais. L’idée d’un Kiri mort mûrissait dans ma tête. Mais seule je ne le pouvais pas. Personne ne pouvait se rallier à ma cause alors je rallierais la cause d’autre personne, aussi haineuse que moi. Sinon je ne pourrais jamais vivre. J’étais une tâche dans la paix factice de ce monde instable. Je suis la poétesse de ma vie.Je suis une œuvre d’art profanée et aujourd’hui je me complais dans de faibles plaisirs éphémères, j’aime la mort j’admire ma lâcheté et ma force. Je veux que chacun me craigne pour ma folie et mon absence totale d’humanité.

-Yuki, je t’ai dit d’arrêter de faire peur au gens comme cela ! Même si tout ce que tu dis est vrai on va pas vouloir de toi ! Psycopathe. !
-La ferme petite peste ! C’est notre vie que je racontes Rina ! »

Personalité :
“ Je suis folle, rien n’y personne ne peut me contrôler, que mon âme s’envole, que mon cœur se noie, et que ton sang coule sous le poids de ma lame, que ce goût âpre inonde ma bouche et colore mes lèvres. Je suis Schizophrène, je le sais et c’est ainsi. Qui suis-je, oh, je ne le sais même pas. Puisqu'elles se battent pour avoir la place la plus importante. Qui sont-elles ? Qui sont les deux personnalités qui se battent en moi, une lutte acharnée qu'il est dur de qualifier. Je vous présente Rina et Yuki. Rina, c'est celle que je suis en ce moment. Je suis, je suis. Je suis Rina. L'aspect calme de Rain. "

Rina, est le côté blanc de Rain. C'est la personnalité la plus forte pour l'instant chez Rain. Elle réussit à reprendre le dessus lorsque Yuki est "en place". Elle est calme, gentille et généreuse. C'est celle qu'il est préférable de rencontrer. Il est toujours préférable de rencontré personne qui ne cherche pas tout le temps à vous tuer. Elle est capable de sentiments, mais Yuki la garde d'une telle faiblesse. Rain est sociable, elle aime discuter. Mais elle reste une partie instable de Rain. Elle aime jouer, mais sûrement pas de la façon à laquelle vous pouvez penser.

Yuki, personnage sombre et puissant lorsqu'elle prend possession du corps de Rain. C'est une plaie pour le monde qui l'entoure, pour ceux qu'elle pourrait apprécier. C'est une personne à part entière est non la part d'ombre d'une jeune femme qui a vu trop de sang. Yuki est manipulatrice, calculatrice et excentrique. Elle possède tous les défauts possible et imaginable. Pourtant malgré ce caractère impulsif, Yuki garde un côté mystérieux et posé. Elle est capable de mener au bout plusieurs stratégies, plusieurs plans afin d'arriver à ses fins. Yuki apparaît lorsque Rina est confrontée à une forte émotion des sentiments de colère de haine mais aussi si Rina l'appelle. C'est une chose très fréquente. Yuki prend place lorsque le sang coule.

" Ô Lune de ma vie, emmitoufle-moi d'ombre " Je suis Yuki, je suis enchantée de pouvoir me montrer, celle qui ne sème que mort et haine sur mon passage, qui n'aime que moi et moi seule. Je suis ? Qui suis-je ? Rina est ma soeur, je suis son double sombre. Rain est notre hôte et nous nous amusons. J'aime le sang. Je ne suis ni votre amie, ni l'amour de votre vie. Je ne suis même pas ennemie. Je suis ? Qui suis-je ? Que fuis- Je, pour être ainsi ? Je suis lâche et courageuse. J'aime m'attaquer aux faibles. Aimez-moi, haïssez-moi. Plus rien ne peut me détruire, puisque nous le sommes déjà. "


Physique :

" Je suis Belle Ô Mortels, comme un rêve de pierre, et mon sein où chacun s'est meurtri tour à tour est fait pour inspirer au poète un amour "

Rain fait partie de ces femmes, à la beauté écorchée vive. Mais une beauté envoûtante, qui ne laisse personne vraiment indifférent. Deux yeux trônent sur son visage, bleus comme le ciel lorsque la nuit prend place à la place du jour. Il prenne une couleur plus sombre lorsque Yuki prend place dans le corps de la jeune femme. Ses cheveux blonds encadrent la totalité de son visage, ovale. Le nez est alquillin est parfait. Sous ses yeux parfois, on voit des marques de la fatigue et de la folie. Des cernes légers sous ses yeux bleus couleurs de la mer. Ses joues sont creusées, son regard fuyant qui se stabilisent souvent sur des choses d'une importance capitale. Rain mesure 1 mètre 72, et une silhouette mince presque maigre. Son dos dessine une cambrure parfaite. Ses jambes sont plus longues que son tronc, de plus elle est d'une grâce et d'une agilité qui frise l'insolence.
Rain possède un tatouage qui part du haut de nuque qui est celui ci : 憂鬱なワルツと物憂目まい Le long de sa nuque, qui signifie : " Valses Mélancoliques et Langoureux Vertiges ". Et une autre à l'intérieur de la cuisse : 私の時間が来ている et qui signifie en Japonais : " Mon heure est venue "

Test RP

Une main émerge des lourds draps blancs. Un visage d'opale apparaît en sueur. Ses nuits sont rythmées de cauchemars et cela depuis qu'elle est capable de se souvenir de ses rêves c'est à dire depuis très longtemps. Rain ouvre les yeux et maudit les rayons de soleil qui viennent se poser sur ses joues. Son teint de neige elle le doit à fuite du soleil. Ses yeux sont clairs, tout va bien pour le moment. Ses cauchemars c'est devenu une sorte de routine. La chambre est baignée de soleil, cette journée s'annonce très mauvaise, vraiment très mauvaise. Elle plie les jambes, s'étire longuement, et regarde autour d'elle. Elle se lève et prend le chemin de la cuisine. Des cadavres se sont entassés. Hier, elle était de mauvaise humeur et ne voulait pas dormir dans une auberge et avait décidé une fois de plus de dormir chez l'habitant. La veille au soir, Rain était apparue dans sa longue cape noire qui voile son visage parfait, laissant s'échapper de longs cheveux blonds s'égayant au vent. Ses yeux s'étaient teintés de la couleur de la mer la nuit alors que d'habitude ils sont couleur du calme lac aux alentours des grands villages du monde ninjas qu'elle maudissait lui aussi, autant qu'elle le pouvait même si elle en faisait partie. De toute façon, elle aussi était maudite de puis sa naissance. Hier, elle arrivait dégoulinante de pluie sur le sueil de la porte des innoncents allongés sur le sol laqué. Elle était arrivé calme et tranquille un sourire sardonique dessiné sur ses lèvres. Ses belles lèvres qui prenaient la couleur du sang quand elle en goutait le goût. Son katana en main, elle délassait son kimono pour avoir une plus grande amplitude dans ses mouvements. Et tuer avec plus de plaisir. Sa capuche tomba dévoilant aux futurs défunts que leur assassin était une femme. Les hommes en souriaient, qu'ils sourient, ce n'était pas elle qui devait avoir peur mais bien eux. Les pires assassins étaient ceux qui y prenaient un malin plaisir. Et elle s'élança avec toute la grâce qui lui était dû. Hier au soir elle avait tué toute une famille, pères, mères, grand père, oncles, tantes, enfants, simplement pour être tranquille a table et dormir sans aucuns bruits. C''était une routine aujourd'hui que de tuer. Son regard ne trahissait aucun remords jusqu'à ce qu'elle retrouve Rina et se calme. Rina ne pleurait plus, elle se contentait d'hausser les épaules et de regarder avec désolement le nombre de personne qu'elle avait tué. Parce qu'elle aussi était fautive. Rain était blasée. Les deux aspects de sa personnalité vivaient en parfaite harmonie et arrivait à se combiner et donner la personnalité de la Kunoichi. Elle bailla avec une nonchalance impressionante, enjambant les cadavres sans y prendre attention. Si elle devait pleurer sur chaque cadavres elle n'aurait pas tué beaucoup de monde. Le soleil semblait s'installer pour la journée, elle qui avait voulu tuer sous une pluie battante, elle ne serait pas servis, mais bien souvent le chaos amène la pluie comme pour penser les plaies des touchés. Seulement là ou elle passait les victimes il n'y en avait pas, simplement des cadavres qui s'entassaient les uns sur les autres. Et pour s'assurer qu'aucun avait eu la bonne idée de cacher un enfant ou un bébé pensant qu'il serait receuilli par des survivants elle enflammait tout.
Rain reprit son katana et enfila sa cape. Puis elle versa une trainée de pétrole de lampe dans chacune des pièces comme un long chemin vers l'agonie. Elle suspectait le père de la famille d'être encore en vie du moins que son coeur battait encore, mais souvent quand le coeur battait les gens survivaient et cela elle ne le permetterait pas. Alors elle regarda autour d'elle et prit les bijoux si au cas ou on arrivait à éteindre le brasier, elle ferait croire à un malheureux cambriolages qui a mal tourné. Rain prit une autre bouteille de pétrole et la versa sur le tas de cadavres qu'elle avait entassé après avoir fait le tour de la maison. Rain était horrible, on peut l'accorder, mais d'un côté elle assurait simplement ses arrières. Après avoir versé le contenu de deux bouteilles de pétrole, elle continua une trainé jusqu'à la sortie. Et après avoir effectué quelques signes, elle enflama la trainée de pétrole d'une flamme qui lui sortit des lèvres. Alors les flammes suivirent le chemin tracé par la jeune femme au sourire qui comtemplait son oeuvre. Le feu envahissait chaque pièce de la maison. Rain était et demeurait, complètement folle à lier. Puis elle tourna les talons et lança, devant ce qui allait sûrement être retrouvé en cendres, un lys blanc signe que même si on voulait se voiler la face, c'était encore elle qui avait jouer les anges de la mort. Elle s'envola alors dans les branchages ne laissant derrière que la fleur blanche symbole d'une pureté volée. Qu'allait elle faire aujourd'hui ? Tuer, Rina ne semblait as être d'accord et Yuki, elle, excitée à cette simple idée.Le vent souffla, malgré le soleil, la température restait glaciale, et s'il neigeait cette nuit, elle atteindrait le paroxisme de son art. Les heures passaient, elle tuait à n'importe quelle heure de la journée, mais là autant jouer la carte de la prudence et ne pas trop attirer l'attention avant ce soir, ou elle espérait que la neige s'acompagnerait à sa marche funèbre. Elle erra pendant de longues heures à la recherche d'une abondante source de sang afin de calmer ses pulsions. Le soleil frappait son visage. Rain mit sa main devant ses yeux. Puis elle s'arrêta dans un village de pêcheurs, enfin un village de pêcheurs c'est ce qu'elle pensait puisqu'il était plutôt proche d'un lac. Mener une vie de pêcheur ne l'avait jamais vraiment allécher, c'est surtout, mettre ses mains dans une eau très certainement pleine de tête de poisson et différentes algues abominables et visqueuses. Elle arriva dans le village encapuchonnée, et marcha lentement, laissant simplement apparaître le haut de sa cuisse mince et ferme, puis entra dans un salon de thé, où les odeurs envahissaient et gifllèrent la magnifique blonde qui entrait dans ce trou. Son katana attaché dans son dos hurlait au massacre et la plus pure des barbareries mais elle n'en ferait rien.Ou du moins pas pour le moment. Elle regarda autour d'elle et tous fixait le long sabre dans son dos, qui en avait déjà tué plus d'une vie, et qu'eux même ne pouvait imaginer ou même rêver pour les truands. Un sourire se dessina sur son visage de poupée, puis elle commanda un thé à la serveuse d'une vulgarité affligeante. Le fumet du thé au jasmin l'apaisa quelques peu. Puis elle se mit à repenser à la nuit agitée qu'elle avait passée et que cette fois ci, le rêve semblait plus réel et sa mère bien plus belle encore que sur les photos qu'on avaient pû lui soumettre. Puis au fur et à mesure, les heures passèrent sans qu'elle ne s'en rendre bien compte, et dehors, il neigeait. Puis un vieillard, à la barbe aussi longues que celle d'un centenaire vint s'asseoir à sa table. Elle le regarda surprise d'une telle audace, puis il lui posa une simple question.

-Pourquoi votre beau visage s'est il éveilé lorsque le ciel a laisser tomber son coton ? Dit il d'une voix chevrottante
-C'est bien simple, l'ancêtre, la neige c'est si beau, cela semble si doux que vous même la comparez à du coton. C'est beau, cela donne envie. Et pourtant c'est froid, c'est glacé, sans oublier qu'elle peut vous tuer. J'aime la neige et je hais le soleil, je hais le monde qui m'entoure, et vous l'ancêtre votre vie est derrière vous et vous vivez par pure procuration sur la vie de vos enfants de vos petites enfants qui eux vivront dans le bonheur le plus entier, ou pas. Peut être donneront il le leur dernier souffle au dieu de la mort que j'imagine belle et grande comme la neige mais glaciale et sans pitié. Le bonheur tout le monde n'y a pas le droit. La neige c'est le seul moment ou je peux me comparer à quelques chose.
-Qui êtes vous ? Demanda t-il
-Je suis votre présent et votre futur, je suis la neige profanée couverte de sang. Je suis l'enfant de la mort et de la souffrance. Qui suis-je ? Je ne le sais pas vraiment, tout ce que je sais, c'est que ce soir, le ciel sera rouge et la neige parfaite couverte du sang des innoncents....


Elle se leva n'adressa même pas un simple sourire et sortit après avoir laissé les deux pièces qui payaient son thé. Sa vision se troubla, le vieillard venait de réveiller celle qu'il n'aurait jamais du réveiller. Le ciel venait de sombrer dans une troublante pénombre, et Rain s'enfonçait dans la neige. Elle porta la main au pommeau de sa lame et la tira doucement, laissant echapper un bruit de métal qui glisse sur le cuir. Cette douce mélodie résonna dans ses oreilles, telle la symphonie de la mort jouée au piano comme elle le faisait lorsqu'elle vivait encore à Kiri. Elle passa un doigt sur la partie son tranchante, et avança dans la neige sans bruit, c'est comme si elle volait au dessus de la neige. Plus rien ne pouvait l'empêcher de tuer des centaines de personnes, cela lui prendrait si peu de temps, et d'une facilité déconcertante. Elle rentra dans la maison de thé, la serveuse lui demanda si elle avait oublier quelques choses, elle répondit que oui. Elle avait oublier de tous vous tuer. Oui, elle allait tous les tuer, comme on tue des fourmis lorsqu'on a sept ans. Elle planta son katan dans le ventre de la jeune femme qui suffoquait puis s'écroulaau sol, victime de spasmes réguliers, tous se lèvèrent d'un homme. Elle les regarda sans jamais leur livrer un seul regard de peur. Puis elle entama une sorte de danses, tuant tous ceux qui se trouvaient à portée de sa lame destructrice. Puis elle vit le vieillard droit et choqué, se lamantant, suppliant le ciel de lui venir en aide. Mais tout ceci était sa faute, elle n'aurait pas réveillé Yuki s'il ne lui avait pas parlé. Elle tourna sur elle même et sa lame aussi tranchante qu'une lame de rasoir, fit tomber la tête du viellard, et elle prit une plaisir mesurable au large sourire qui se dessinait au fur et à mesure des corp qui s'écroulait. Les femmes, les enfants, les hommes. Qu'ils soient pêcheurs, écoliers, ou femme au foyer. Qu'ils puissent avoir de l'ambition ou du courage tous tombaient sous la lame de l'ange au cheveux dorés. Elle tuait tous ce qui pouvait respirer, on hurlait à la mort et à la folie. Mais quelle injustice que Rain soit tombée sur ce village paisible ?

Terminé.