Discution avant la Réunion

*Après deux mauvaises rencontre, espèrons que le jamais deux sans trois me soit favorable*

Plongeant dans le vide, Roka fronçait les sourcils. La pluie battante le poussait encore plus vers le sol, mais profitant d'une corde, le guerrier se pris pour le roi de la jungle urbaine et parcourut une bonne distance avant de grimper le long des murs. La pluie frappait son visage énervé. Il avait besoin d'une bonne douche pour oublier la pluie et ce qui lui était arrivé. Une fois sur le rebord de sa balustrade, il rentra et sans prendre le temps de se sécher fonça, des affaires de rechange propre à la main, dans la salle de bain commune des hommes. La distance ne fut pas longue car par choix, il avait choisis une des chambres les plus proche de la salle de bain. Complètement mouillé, il arriva dans ce lieu et choisis n'importe quel porte pour se laver. Il se déshabilla, posa proprement ses affaires dans un endroit propre et tourna le robinet. Il réfléchissait aux deux membres de la Jigoku Chijou à qui il avait parlé. Ils étaient vraiment faibles ces deux-là. Lui qui esseyait d'être gentil, il s'était fait détesté tout cela parce que son esprit arrogant c'était éveillé. Il était comme ça, il n'y pouvait rien. Voir un gars blessé se bander et une fille qui lui parlait gentillement n'était pas du tout dans l'esprit de Roka. Pour lui, si on se blessait, il ne fallait s'en prendre qu'à soit-même. Qu'une personne vienne le voir ne lui plairait pas, encore moins si c'était Yizu. De son air enfantin, il avait essayé de détendre l'atmosphère, elle ne l'avait pas compris, dommage pour elle. Maintenant Roka lui serait désagréable voir indifférent. Lui parler pourrait aller vers le dégout suivant le sujet qu'elle abordera. Oui, le Kyomu n'allait surtout pas lui adresser la parole. Pendant la réunion bien-sûr, il lui répondrais si cela concerne des missions. En dehors, elle n'allait pas devoir y compter. Quant à Takashiro, il l'avait appris à cause d'elle, il n'avait pas été trop désagréable avec lui, sauf peut-être au début. Donc il serait comme avec tout le monde, tantôt arrogant, tantôt naïf. Ils l'énervaient vraiment ces deux-là. Pour prouver son arrogance, il leur avait avoué son pouvoir. En voyant le résultat, il avait comprit qu'aucun des membres n'avait maintenant le droit de savoir cela. Quand on essaye de s'expliquer, il est rejeté. Si c'était cela la sympathie des membres de l'organisation, il n'en voulait pas. Il reconnaissait ne pas avoir fait une entrée fracassante, mais quand même

Il finit par sortir de la douche, propre. Il s'était habillé de son pantalon et s'approche du miroir. A travers le seul oeil visible, il vit de l'énervant. Puis, une fois concentré, il remarqua un enfant de six qui venait de se faire rejeter par deux personnes plus agé. Roka mit sa main sur le miroir. Il ne fallait pas qu'il voit cela. Il était fort, il ne pouvait être déstabilisé par ce genre d'individus nuisible pour son épanouissement. La réunion n'allait pas tardé à arrivé, dans une vingtaine de minutes, il fallait y aller. Le Ninja, le guerrier, l'humain ne voulait pas y aller. Il allait les retrouver et cela ne lui était pas appréciable. Il enleva sa main du miroir, sortit un peine d'une trousse et se coiffa bien, de façon désordonné. Son bandeau plein placé, il pouvait maintenant s'attacher les longues mitaines au bras et serrer sa ceinture. Dans des bruits métallique, il se préparait à aller affronter des personnes plus âgées que lui. Bien que son expérience de la vie soit inférieur au l'heure, il allait se montrer présent, supérieur à eux. Son expérience en tant que guerrier était également faible. Cependant rien ne l'empêchait de prouver son intelligence en proposant des choses intéressantes. Roka se regarda une dernière fois donc le miroir, il ne souriait pas. Après une minute passé devant son reflet, il finir par le laisser tomber sortis dans le couloir. Sa chambre n'était pas loin, il n'allait pas avoir une longue distance à parcourir. Il profita de cette distance pour s'accrocher les derniers éléments qui le caractérisait : bague, collier etc...

C'est alors qu'il entendit un drôle de bruit dans le couloir. Les murs étaient blancs. Les lampes les jaunissaient légèrement. Aucune ombre n'étaient aperçu dans ce petit couloir. Seulement ce bruit ne fut pas anodin. Il provenait d'une erreur dans ce couloir. Une erreur qui le mena vers une ombre. Bien inexistante ici, c'était bien cette ombre qui avait fait ce bruit. En se rapprochant, il comprit que c'était une femme. D'une vingtaine d'année, comme la précédente, elle avait les cheveux aussi blond que Roka peut-être même plus et des yeux bleus s'était installé aux iris. Cette femme faisait à peut-être sa taille, plus ou moins, il n'arrivait pas à le déterminer. Il ne la regardait pas vraiment. Ce qu'il désirait c'était rentrer dans sa chambre puis aller à la réunion. Il passa devant elle, indifférent. Roka fit quelques mètres avant de s'arrêter. Il n'était pas bête, il avait comprit qu'elle faisait de l'organisation. Si près d'une réunion, c'était normal qu'il voit autant de gens. La moitié de l'organisation l'avait maintenant vu. Peut-être que dans le cadre de la quinzaine de minutes qui restait, il en verrait d'autre. Il ne le savait pas. Sans se retourner, le jeune garçon dit quelques mots :

"Tu attends aussi qu'elle arrive ? Tu ferais mieux d'y aller, il ne reste plus beaucoup de temps."

Il avait parlé d'une voix normal. Bien qu'il avait fini de muer on sentait sa jeunesse dans sa voix. Avec cela, si la supériorité n'était pas comprise, cette personne ne pouvait être que bête. Il l'avait déjà vu lors d'une réunion, mais comme à son habitude, il n'y avait pas fait attention. Ce qui lui important c'était les phrases prononcés par ses gens, ses membres de l'organisation dont la plupart était maintenant détesté de Roka. Il pensait bien évidemment à la demoiselle et à son compagnon blessé. Il espérait d'un côté que sa nouvelle rencontre ne soit pas comme cela. Il pourrait se sentir si puissant face à eux sinon. Cela ne le dérangerais pas bien-sûr, sauf si il pensait à son but : créer un nouveau monde pour mère Nature. Quand on savait que dans l'équipe, il n'y avait que des faibles, cela n'aidait pas pour l'atteindre. Roka lui tournait toujours le dos, attendant une réponse. Juste après, il repartirais, tournant à droite, tournant dans sa chambre.

« Je n’aurais pas du me lever ce matin »
Comme un rituel, Rain s’était éveillé parmi des cadavres et du sang. Par du sang et des cadavres elle avait traîné sa carcasse devenue maigre à force de moins en moins se nourrir. Prenait elle ses habitudes anciennes ? De ne vivre que d’eau et parfois de sang ? Elle n’en savait rien, et nous ne le saurons peut être jamais. Elle maudissait ses nuits d’excès hier encore elle avait noyé sa mélancolie dans des litres de saké dans un bar minable entouré de minables qu’elle avait tué sous l’effet de l’alcool, mais elle ne se souvenait que de leur assassinats et rien d’autre. Elle soupçonnait son autre elle sombre d’en savoir un peu plus qu’elle. Dans ses cheveux, elle passa une main pour les attacher dans un queue de cheval lâche laissant tomber quelques mèches encadrer son visage et une frange masqué son front. Puis comme à chaque fois, elle entassa les cadavres dans le salon autour de la table principale, et enflamma les lieux. Dans ses yeux on pouvait voir le brasier qu’elle venait d’allumer. Elle long sourire sardonique se dessina sur ses lèvres minces et rouge sang. Puis elle attrapa l’ombrelle qu’elle avait posé au sol et l’ouvrit d’un geste gracieux et marcha. Elle devait de rendre là ou seul les ninjas puissant pouvait se rendre sans crainte. Elle faisait partie d’une nouvelle ère d’organisation de l’ombre. Rain soupira et regarda le ciel se couvrir de gris et de nuages annonçant la pluie et le froid.
De loin, on ne distinguais qu’un rond articulé de bois sombre sur un fond blanc ou l’on distinguais un magnifique paysage peint dans une encre bleue foncé. Elle marcha longtemps, réfléchissant à la manière, mais surtout comment en était elle arrivé là, puis elle cru trouver la réponse, mais celle ci semblait trop superficielle à son goût. La pluie commença son œuvre, Rain supposait qu’elle commençait à éteindre le feu qu’elle avait allumé, elle en fut heureuse, elle aimait entendre les cris déchirants de la famille proche découvrant les corps de ce qu’ils chérissaient. C’est là, qu’elle prenait pleine conscience du malheur qu’elle venait de faire à des parfaits inconnus qui n’avait rien fait pour ennuyer la belle jeune femme qui se tenait sous l’ombrelle au paysage bleu nuit. Le vent s’engouffra sous l’ombrelle, et balaya la nuque de Rain, elle frissonna et continua de marcher sous cette cape qui cachait son visage de poupée. Tout aurait dû se passer sans qu’elle n’ai à tâcher sa lame de sang mais la tentation était trop grande, bien trop grande pour quelqu’un d’instable comme Rain. Encore une fois, elle avait passé sa matinée à prendre le pied le plus total à tuer des gens. Que voulait-elle prouver au gens en tuant comme elle le faisait ainsi. D’un point « normal » Elle passerait pour pure folle, mais il faut creuser un peu pour trouver l’origine du vice à proprement parlé. Sur une haute colline, on voyait cette silhouette mince sous cette ombrelle désormais tâchée de sang innocent. Elle continua sa marche, et arriva dans le repère du Jigoku Chouji, une organisation qu’elle avait rejointe il n’y a pas très longtemps de cela sur un coup de tête de la très controversée : Yuki. Mais, bizarrement, elle se sentait plutôt bien dans cet endroit, il semblait que personne ne pouvait la juger sur sa propre folie, personne ne pouvait l’en blâmer parce que pour être ici, il fallait être un minimum. Il le fallait pour se mettre à dos le monde entier des shinobis. C’était pure folie, c’était pur suicide, mais qu’importe, Rain s’amusait, c’était tout ce qui comptait. Elle entra, le visage tâché de sang qui n’avait pas encore coagulé, preuve du massacre récent de la belle blonde au yeux couleur du ciel. Elle ferma son ombrelle à l’entrée, polie comme elle était et de surcroît très bien élevée. Puis elle retira sa capuche et secoua ses longs cheveux blonds et marcha vers l’intérieur. Tâchée de sang comme elle l’était il était préférable qu’elle prenne une bonne douche avant quelque réunion que ce soit. Elle se dirigea rapidement vers les douches ne sachant pas particulièrement où elles pouvaient se trouver. Puis elle vit un jeune homme, on pouvait même dire un jeune garçon rien qu’au son de sa voix qui portait encore les marques de l’enfance. Elle se retourna dans un mouvement vif et gracieux et toisa son interlocuteur de la plus noire des manière mais d’une manière impolie et insolente. Et dans on regard on devinait ces : Qui t’as donné permission de me parler ? Puis il partit. Rapide et intéressée, elle suivit le jeune homme pour arriver à son niveau, elle tira de son dos son katana et se planta devant lui. Une goutte de sang suinta de sa lame. Un beau sourire s’afficha sur son visage tâché de sang, qui malgré ce sang gardait cette beauté écorchée vive et envoûtante, cette blondeur.

-Voilà une chose bien impolie que de parler à quelqu’un sans même se présenter.

Le visage de l’homme devant elle était mouillé et son visage tout autant. Elle porta son index à ses lèvres et soupira. Présente toi, pour l’instant tu ne peux rien faire d’autre.

[ désolée c’est pas super long, et en plus je t’ai fait attendre. Pardonne moi. Je ferais mieux la prochaine fois]